L’alimentation émotionnelle ?

 

QU’EST-CE QUE L’ALIMENTATION ÉMOTIONNELLE ?

 

  • Regardez-vous parfois dans vos placards, dans votre frigo, au beau milieu de la journée ou de la soirée, alors que vous n’avez pas réellement faim ?
  • Pensez-vous à vous resservir alors même que vous n’avez pas fini votre assiette ?…
  • Prenez-vous systématiquement un dessert, un petit gâteau en plus, alors que vous êtes sur le point de faire sauter le bouton de votre pantalon afin de respirer ?

Ou à l’opposé… Avez-vous peur de consommer certains aliments ?

  • Vous arrive-t-il de culpabiliser après avoir mangé quelque chose,
  • De vous restreindre drastiquement pour compenser ce que vous avez mangé ?

L’estomac est le deuxième cerveau de l’être humain. Non seulement l’alimentation joue un rôle d’énergie pour notre corps, mais dans certains cas, il a également un rôle social.

Pour certaines personnes, l’alimentation est même une sorte d’échappatoire :

Un mécanisme compensatoire peut se mettre en place, afin de se récompenser pour une tâche, ou alors pour masquer les peurs, les émotions, un mal-être global :

“ J’ai eu une journée difficile, j’ai mérité ce paquet de gâteaux »

Et parfois, à l’inverse, il est possible de développer des craintes et des angoisses liées au simple fait de manger.

Manger en société devient effrayant, on préfère se cacher, quitte à en avoir honte par la suite.

Manger seul est un casse tête, on ne sait plus comment composer ses repas.

On ne trouve plus l’équilibre entre manger sainement, pour la santé, et manger pour son plaisir.

Aujourd’hui, je peux dire que je n’ai pas d’attache particulière à l’alimentation.

Bien sûr, comme beaucoup de monde, j’aime manger. Mais je ne ressens pas de dimension émotionnelle négative face à cela, et je ne ressens pas non plus le besoin de me récompenser pour un acte, une activité, par de la nourriture.
Pourtant, je suis passé par plusieurs des phases que j’ai cité au dessus…

Je n’ai pas toujours eu ce rapport serein à l’alimentation :

 

  • Comme beaucoup de jeunes femmes, j’ai diabolisé certains aliments.
  • J’ai fui les repas que je ne contrôlais pas, et je me suis frustrée car je craignais que cela n’empiète sur ma progression dans mon activité physique.
  • J’ai eu peur de grossir.
  • J’ai eu peur de ne pas pouvoir contrôler ce que je mangeais, j’ai voulu retirer les graisses, les glucides… Je me suis entendu penser :

 « Tu manges trop, tu es trop grosse, tu ne mérites pas ça, pas assez musclée, trop ceci, trop cela, n’achète pas ça, ça va te faire grossir… »

LA SANTÉ, OU LE PLAISIR ?… 

Puis, en évoluant, en prenant le temps de me connaître, et en développant mes connaissances, que ce soit dans le sport ou la nutrition, j’ai appris à manger pour les bonnes raisons, selon mes besoins, mes objectifs, et selon ma vision de l’alimentation.

Car tout d’abord, selon moi, l’alimentation est le carburant du corps.

Pas de carburant = pas d’énergie.

C’est ce qui nous permet de rester en bonne santé, d’avoir de la vitalité tout au long de la journée,

de nos entraînements,

c’est ce qui nous permet de ne pas tomber malade, de récupérer, de progresser.

Mais c’est aussi ce qui nous rapproche, ce qui nous fait partager des moments simples et heureux avec nos proches, dans un contexte plus social.

J’ai retrouvé le plaisir de manger sans devoir tout contrôler.

J’ai retrouvé le plaisir de manger des choses, qui ne rentrent pas forcément dans ma diététique actuelle, sans me soucier de l’incidence que cela pourrait avoir sur mon corps ou ma progression, tout simplement parce que mon équilibre à l’année est tel que cela n’aura d’impact que quelques jours sur mon corps. 

Mais surtout, j’aime ce que je mange au quotidien, car cela correspond à mes besoins, parce que mon alimentation est riche en nutriments et donc qualitative sur l’aspect santé.

C’est une  « diète » que je peux tenir à vie, et que je peux faire évoluer selon mes besoins, mes envies.

 

Je pense aussi que chacun doit trouver le bon équilibre entre manger par plaisir et manger pour ses besoins..

D’ailleurs, il n’y a pas un repas que je fais actuellement qui ne me fasse pas plaisir.

Mais quand un simple plat de riz et d’oeufs te fais plaisir… C’est que ce n’est pas très compliqué !

Il est vrai que je ne mange pas du tout d’aliments transformés, ou alors vraiment très rarement, et que je n’aime pas spécialement cuisiner, d’où mon envie de faire des choses très très simple.

Certains y voient de la restriction, mais la vérité c’est que tout ce qui est issu de l’industriel ne me donne ABSOLUMENT PAS envie.

Mais dans ce cas, où se situe mon plaisir ?

Il se situe dans le fait de me nourrir d’aliments frais, bruts, de saison, en privilégiant l’agriculture locale.

De prendre le temps de cuisiner de manière très simple, car je n’ai pas de four, et je n’ai pas le temps, ni la patience, de passer des heures en cuisine.

Je pense qu’il faut d’autant plus, de nos jours, réfléchir à sa manière de consommer.

La frustration ne doit pas être quelque chose de récurrent dans l’alimentation, sinon c’est la porte ouverte aux restrictions et/ou crises pour « compenser ». Mais il ne faut pas non plus laisser les excès et mauvaises habitudes s’installer.

On ne peut pas constamment se réfugier dans la nourriture, car c’est là que les troubles s’installent, l’alimentation ne doit pas être le refuge des émotions négatives. Bien sûr, ça ne se fait pas en un tour de main, et il faut parfois demander de l’aide. Mais c’est un point de départ. Les habitudes alimentaires doivent changer en profondeur.

Apprendre à se faire plaisir différemment, manger sans se restreindre mais sans exagérer non plus, apprendre à déchiffrer les signaux de satiété, différencier la faim de l’ennui ou de l’émotion.

Il faut pouvoir se reconnecter à soi, prendre le temps de s’écouter, mais aussi faire face à ces moments de vides, ces moments où l’on est amené à se réfugier dans la nourriture, afin de faire face à soi-même.

Si vous ressentez ces moments de flottement, et que c’est à ce moment précis que vous pensez à aller vers la nourriture, essayez de vous poser les bonnes questions.

Est-ce que j’ai vraiment faim ?

Est-ce que je m’ennuie ?

Pourquoi j’ai envie de ça ?

Est-ce en accord avec ce que je veux sur le long terme, mes objectifs ? 

Est-ce que cela va me faire du bien, ou vais-je culpabiliser après l’avoir mangé ?

Écrire ce que l’on ressent dans ces moments là peut vous permettre de faire le point sur vos émotions, de prendre conscience des mécanismes qui passent par votre esprit, et peut-être d’identifier la source de ce besoin.

 

COMMENT SAVOIR LORSQU’ON A PLUS FAIM ? 

Bien plus subjectif, cet indicateur est cependant un bon moyen afin de se reconnecter à ces sensations.

On se rapproche ici de l’alimentation intuitive, à pratiquer lorsqu’on n’a pas de troubles alimentaires, qui pourraient fausser notre perception de la satiété.manger lentement, en prenant la peine de mastiquer, permet non seulement la satiété, mais aussi une meilleure assimilation des nutriments.

Cela favorise aussi le bien-être : Prendre du temps pour soi, pour manger, en pleine conscience, c’est une forme de récupération à ne pas négliger.

Cela fait parti de tout un processus afin de se recentrer et  de se connecter à soi même.

Par exemple, prenez le temps pendant vos repas de faire face à votre assiette.

Si vous êtes dans un rush, posez vous 15 minutes afin de manger en pleine conscience.

Essayez de vous déconnecter des distractions, du téléphone, des réseaux sociaux, du travail…

Cela est un bon point de départ pour apprécier pleinement ce que l’on mange.

Pensez au plaisir que cela vous apporte de manger, essayez de savourer votre repas, et de prêter attention aux signaux que vous renvoie votre corps pendant que vous êtes à table.

 

CONCLUSION

L’alimentation ne doit pas se faire dans la frustration, mais ne doit pas se faire non plus au détriment de la santé, surtout dans une optique de recomposition corporelle. La souplesse, et s’autoriser des plaisirs de temps à autre, permettra de maintenir un équilibre entre plaisir et santé sur le long terme !

Si vous souhaitez aller plus loin et comprendre les clés de la recomposition corporelle, de la prise de muscle et de la perte de gras, n’hésitez pas à me contacter.